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Le spiritisme et la communication avec l’au-delà
Dialoguer avec les esprits de l’au-delà est à la fois attirant et effrayant. Le spiritisme, qui permet cette communication avec les morts, est une science qui s’est développée au XIXème siècle et qui continue à être pratiquée sous diverses formes, non sans représenter certains dangers parfois.
La science des esprits
Comme l’indique l’essence même du mot spiritisme, ce terme désigne tout ce qui a trait aux manifestations et aux enseignements des esprits. On doit l’essor et l’engouement pour le spiritisme aux travaux des sœurs Fox et d’Allan Kardec au XIXème siècle.
Les premières sont à l’origine de la propagation des fameuses tables tournantes dont le succès pénétra la classe intellectuelle française, auprès de figures telles que George Sand, Théophile Gauthier ou Victor Hugo.
Quant à Allan Kardec, le français, il fonde la doctrine spirite. Pour lui, les fluides magnétiques sont le médium par lequel les esprits se révèlent à nous.
Le spiritisme est également largement pratiqué en Asie, au Brésil (où on lui consacre une journée annuelle) et plus généralement, dans les pays où la culture animiste est répandue. Le spiritisme est le fait de personnes ayant le pouvoir de dialoguer et communiquer avec les esprits. Il peut s’agir par exemple de chamans, de marabouts, de griots. Aujourd’hui, le spiritisme est souvent pratiqué pour renouer avec les morts et communiquer avec l’au-delà. Déjà, dans la Grèce antique, ce dialogue avec les disparus était inhérent à la religion.
Comment communiquer avec l’au-delà ?
Une séance de spiritisme ne se fait pas n’importe comment. D’abord, il s’agit de constituer un groupe de spirites de trois à sept membres au total, dont l’une d’elles sera le medium, donc la plus qualifiée pour interroger les esprits. Côté matériel, il faut avoir une bougie claire et bien sûr purifier la pièce à l’aide d’encens pendant au moins dix minutes avant le début de la séance de spiritisme.
Pour communiquer avec les personnes décédées, on peut choisir d’utiliser un oui-ja, sorte de plateau en bois contenant les 26 lettres de l’alphabet et les 10 chiffres.
Le pendule est également utilisé, notamment pour des séances de spiritisme individuelles.
La technique d’écriture automatique permet aussi de recueillir des réponses de la part des défunts.
Enfin, le guéridon est l’instrument que l’on voit le plus souvent et dont on sert en y frappant des coups pour dialoguer avec les esprits.
Une fois que l’esprit s’est manifesté, il faut poser des questions claires et simples. Demander à l’esprit concerné s’il aime Dieu permet de savoir s’il s’agit d’un bon ou mauvais esprit. Le but de chaque séance de spiritisme est de rentrer en contact avec des défunts pour qu’ils délivrent au groupe spirite un enseignement spirituel. Communiquer avec l’au-delà peut aussi soulager des personnes souffrant d’un quelconque mal.
Les dangers du spiritisme
Certaines règles sont à adopter avant de mener une séance de spiritisme : il faut être adulte et consentant et accompagné d’un professionnel du spiritisme. Le spiritisme ne doit pas être pratiqué pour communiquer avec une personne de son entourage récemment décédée ou par simple curiosité. Les dangers sont nombreux, outre le fait d’invoquer à tort de mauvais esprits qui peuvent posséder une personne, le spiritisme peut aussi conduire des personnes fragiles vers le suicide.